La géohistoire des vallées de la Scarpe et de l’Escaut, un atout pour la labellisation Ramsar
L’article qui vous est proposé à la lecture aujourd’hui est rédigé par Mathilde Bouret (Animatrice du site Ramsar Vallée de la Scarpe et de l’Escaut, Parc naturel régional Scarpe-Escaut, Saint-Amand-les-Eaux, m.bouret[a]pnr-scarpe-escaut.fr) et Laëtitia Deudon (historienne et archéologue, spécialiste de la géohistoire des milieux humides, Université polytechnique Hauts-de-France, Ville de Valenciennes – Service archéologique municipal ).
Il est diffusé dans le cadre de la publication des Actes de la journée d’étude interdisciplinaire intitulée La Vallée de l’Escaut : de l’histoire aux projets de territoire à l’Université polytechnique Hauts-de-France (Valenciennes), sous la coordination de Laëtitia Deudon, Bahera Oujlakh et Caroline Soreau (UPHF, Centre de Recherche Interdisciplinaire en Sciences de la Société – CRISS).
Bonne lecture
Introduction
Depuis 2016, le travail conjoint mené entre les chercheurs de l’Université polytechnique Hauts-de-France et le PNR Scarpe-Escaut a permis de reconstituer la géohistoire, c’est-à-dire les trajectoires spatio-temporelles des zones humides des Vallées de la Scarpe et de l’Escaut sur la longue durée. L’intérêt de cette démarche collaborative et interdisciplinaire, associant chercheurs (historiens, archéologues, géoarchéologues) et gestionnaires d’espaces naturels, a permis de fournir une meilleure compréhension du territoire actuel et de valoriser la patrimonialité des zones humides de Scarpe-Escaut, tant du point de vue culturel qu’environnemental, dans une approche opérationnelle et appliquée de la recherche.
D’une part, l’intégration des données historiques et archéologiques, et la synthèse de celles-ci ont constitué un véritable atout dans le cadre de la labellisation RAMSAR des vallées de la Scarpe et de l’Escaut, puisqu’elle a permis de mettre en avant les valeurs sociales et culturelles dans le dossier de candidature, et d’éclairer les acteurs sur l’étendue du périmètre de classement. D’autre part, les recherches peuvent être valorisées de manière concrète auprès du grand public pour mettre en avant la richesse et le caractère essentiel des zones humides dans toutes leurs dimensions culturelles et historiques, au-delà de l’aspect « biodiversité » et de la dimension écologique de ces milieux hybrides, tout en attirant l’attention sur le potentiel archéologique de ces zones humides pour le territoire.
Le label RAMSAR, obtenu le 6 février 2020, illustre ainsi la richesse des milieux en plaine alluviale et permet de mettre en avant tout le potentiel de valorisation patrimoniale de ces espaces du territoire de Scarpe-Escaut, et plus largement des Hauts-de-France.
Fig. 1a et b : Vue du marais des Six-Villes, au 17e siècle et aujourd’hui
1. Le Parc naturel régional Scarpe-Escaut et le label Ramsar
Fig. 2 : Le PNR Scarpe-Escaut et sa situation régionale
1.1. Contexte territorial
Le Parc naturel régional Scarpe-Escaut, situé dans le département du Nord, est constitué de 55 communes reconnues pour leurs paysages, la diversité de leur flore ou de leur faune, leur patrimoine, leurs zones humides, ou leurs forêts diversifiées… autant de ressources qui, demain, pourraient être rares. Les communes classées choisissent donc, pour le bien-être de leurs habitants, de co-financer et de réaliser des programmes d’actions dont l’objectif contribue à un aménagement équilibré du territoire et au développement économique sans nuire à la qualité de l’environnement. Ces programmes sont aussi financés et parfois co-réalisés par le Conseil départemental, la Région Hauts-de-France, l’Europe et d’autres partenaires comme les Communautés de communes et les Communautés d’agglomération. Ils concernent différents domaines comme l’agriculture, la ressource en eau, le tourisme durable, la biodiversité, l’aménagement du territoire, ou l’éducation à l’environnement.
Créé en 1968, le PNR est le tout premier des Parcs naturels régionaux en France, et l’un des trois Parcs de la région Hauts-de-France (voir figure 2). C’est le plus petit et le plus densément peuplé du territoire. Avec le Parc naturel des Plaines de l’Escaut, créé par la Région wallonne en Belgique en 1996, il forme le Parc naturel transfrontalier du Hainaut.
Il reste aujourd’hui dans le Nord peu de zones humides alors qu’elles jouent des rôles majeurs, notamment du point de vue des services écosystémiques (lutte contre les inondations, atténuation de l’impact des sécheresses, stockage du carbone, cœur de biodiversité, ressource alimentaire,..).
1.2. Le label Ramsar, c’est quoi ?
La Convention de Ramsar est un traité intergouvernemental de préservation des milieux humides. Les objectifs de cette convention sont « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ». Autrement dit, c’est un engagement des signataires à préserver durablement ces milieux riches et indispensables.
Fig. 3 : Cartes des sites Ramsar labellisés en décembre 2019 (Source : https://www.ramsar.org/)
Il y a dans le monde 170 parties contractantes, et 2372 sites labellisés. La surface totale des sites désignés est de plus de 253 000 000 ha. Depuis peu, il existe également le label « Ville Ramsar », 12 sont aujourd’hui désignées dans le monde, dont 4 en France (Saint-Omer, Amiens, Pont-Audemer et Courteranges).
La France a ratifié la Convention de Ramsar en 1986. Une circulaire ministérielle précise les modalités de candidature. Le label permet une reconnaissance internationale des milieux humides, mais il n’a pas de portée réglementaire. C’est un engagement de maintenir voire restaurer « les caractéristiques écologiques » des sites labellisés, tout en valorisant leur importance culturelle pour l’humanité.
Actuellement, il y a 49 sites labellisés (déc.2019), le dernier en date étant l’Etang de Saint-Paul à la Réunion. Le réseau Ramsar France est animé par l’Association Ramsar France.
Fig. 4 : Carte des sites labellisés au titre de la convention Ramsar sur le territoire français
1.3. Les milieux humides, identité et patrimoine de Scarpe-Escaut
En tant que plus grande zone humide à l’intérieure des terres, les Vallées de la Scarpe et de l’Escaut peuvent prétendre au label.
Fig. 5 : Délimitation des zones à dominante humide
Le périmètre du site a été défini vis-à-vis des espèces et habitats présents et englobe la plaine basse de la Scarpe et de l’Escaut. Le périmètre proposé s’étend sur plus de 26 000 ha et concerne 50 communes.
Fig. 6 : Périmètre inclus dans le projet de labellisation, couvrant 26.6 hectares
Le territoire de Scarpe-Escaut est composé d’une grande diversité de milieux humides à savoir :
Fig. 7 : La diversité des milieux humides en Scarpe-Escaut
Pour qu’un site soit reconnu au titre de la Convention de Ramsar, il doit être éligible à au moins un critère et être justifié par des données scientifiques. Le site des Vallées de la Scarpe et de l’Escaut peut prétendre à 5 critères cités ci-dessous :
Critère 1 : types de zones humides naturels ou quasi naturels représentatifs, rares ou uniques
Critère 2 : espèces rares et communautés écologiques menacées
Critère 3 : diversité biologique
Critère 4 : habitat pour un stade critique du cycle de vie ou lors de conditions difficiles
Critère 7 : espèces de poissons significatives ou représentatives
À ces critères naturalistes s’ajoute un volet « Valeurs culturels et sociales » qui met en avant dans 4 sous-rubriques l’intérêt historique et culturel des milieux humides dans le dossier de labellisation.
1.4. La journée mondiale des zones humides (JMZH) – 2 février
La Convention de Ramsar a été signée le 2 février 1971 en Iran. Depuis, le 2 février a été désigné comme étant la journée mondiale des zones humides. Aux alentours de cette date, partout dans le monde sont organisées des animations pour promouvoir les zones humides auprès du grand public. C’est le temps fort de la Convention de Ramsar.
Le Parc naturel régional Scarpe-Escaut propose depuis 2017 des animations dans ce cadre en partenariat avec les structures du territoire. Des chantiers natures, conférences sur l’histoire, cafés-histoire, rallye d’orientation, balades nature ont par exemple déjà eu lieu.
Fig. 8 : Conférence sur l’histoire des inondations, par Thibaut Ghils, février 2018
2. Démarche de recherche et actions de médiation
2.1. Un outil de réflexion : la géohistoire
L’approche géohistorique est une démarche méthodologique à mi-chemin entre la géographie et l’histoire qui permet de décrypter la dynamique de construction des espaces et des territoires sur la longue durée. Dans le cadre du projet de labellisation Ramsar, la géohistoire a constitué une approche fédératrice qui a permis un travail conjoint associant chercheurs, acteurs du territoire et associations d’histoire locale dans une perspective appliquée éclairant les héritages historiques du territoire actuel. L’objectif était alors de reconstituer les trajectoires spatio-temporelles des zones humides sur la longue durée pour fournir une meilleure compréhension des milieux humides compris dans le territoire actuel du parc, tout ceci dans le but de valoriser la patrimonialité des zones humides dans le cadre du projet de labellisation Ramsar des Vallées de la Scarpe et de l’Escaut, et de mieux comprendre les héritages des usages anciens sur les paysages aujourd’hui. Cette démarche hybride a été possible grâce au croisement des données historiques, cartographiques et archéologiques, dans une approche interdisciplinaire et diachronique.
2.2. Création du groupe de travail « Histoire et patrimoines liés aux zones humides »
Depuis 2017, un groupe de travail intitulé « Histoire et patrimoines liés aux zones humides », réunissant chercheurs (historiens, géomorphologues, archéologues) et acteurs locaux (gestionnaires, associations d’histoire locale), a été créé dans le but de collecter et analyser des données et sources sur l’histoire des milieux humides : archives, archéologie, cartographie, basée sur une méthodologie interdisciplinaire et une démarche collaborative. Ce groupe a donné lieu à plusieurs réunions de travail en présentiel à la maison du parc et en visio qui ont alimenté la rédaction d’une synthèse sur la géohistoire des zones humides en Scarpe-Escaut et l’élaboration d’une cartographie participative sur les patrimoines liés à l’eau, en 2021.
2.3. Actions de valorisation auprès du public : visites, conférences, cafés-histoire
Plusieurs actions de valorisation auprès du public ont été menées en 2018 et 2021 avec, parmi elle plusieurs conférences, cafés-histoire et visites guidées sur l’histoire et l’archéologie des milieux humides :
- 2018 : Conférence sur l’histoire des zones humides lors de la journée mondiale des zones humides
- 2019 : Visite du site archéologique du Château de l’Arsenal, sur les liens « fortifications et environnement »
- 2019 : Projet de fresque illustrée sur l’histoire des zones humides – en cours de réflexion (recherche de financements), remplacée en 2021 par une exposition itinérante
- 2020 : Conférence sur l’histoire de la chasse dans les milieux humides de Scarpe-Escaut, en partenariat avec la Fédération des Chasseurs du Nord, Condé-sur-l’Escaut
- 2021 : Visite guidée des marais et du Vivier de Rodignies à l’occasion de la Fête de la Nature, Flines-lez-Mortagne.
Fig. 9 a et b : Café-histoire sur les Zones Humides animé par Laëtitia Deudon et Mathilde Bouret, Little Rock Café, 2018
Fig. 10 a et b : Café-histoire animé par Thibault Ghils, Café le Castel, Château-L’Abbaye
3. Résultats obtenus
3.1. Nouvelles connaissances acquises sur l’hybridité historique des milieux humides
De nouvelles connaissances ont pu être acquises sur l’hybridité des zones humides qui sont l’héritage d’une co-évolution entre société et environnement et le fruit d’un croisement entre milieux naturels, usages et aménagements hydrauliques. Les recherches mettent également en avant la particularité des milieux d’eau présents en Scarpe-Escaut liée aux spécificités historiques du territoire (réseau d’abbayes, places fortes, mines, situation frontalière, etc.).
3.2. Rédaction d’une synthèse sur la géohistoire des zones humides
Consécutivement au groupe de travail interdisciplinaire, un rapport de synthèse a été rédigé sous la coordination de Laëtitia Deudon, qui présente les zones humides comme un héritage culturel, un lieu d’interaction homme-nature, et non pas classiquement comme un milieu naturel afin de toucher un public plus large. Ce rapport, destiné à la communauté scientifique et au grand public, est disponible en ligne : http://www.pnr-scarpe-escaut.fr/sites/default/files/geohistoire_des_zones_humides_des_vallees_de_scarpe-escaut-vf_septembre_2018.pdf
3.3. Argumentaire pour le dossier de candidature au label Ramsar
Les recherches ont permis d’enrichir la rubrique 4.2 « valeurs sociales et culturelles » de la fiche descriptive Ramsar et justifier le périmètre du projet. Ce volet du dossier a permis de mettre en avant les liens historiques étroits entre les communautés riveraines qui ont façonné les milieux humides de la Préhistoire à la période industrielle et de souligner les caractéristiques particulières de celles-ci. Il a permis d’obtenir un argumentaire précis de l’intérêt historique des zones humides qui a été présenté auprès de la Délégation RAMSAR et des élus en septembre 2019 à Saint-Amand dans le cade de l’étude du dossier.
3.4. Manifestations scientifiques
Tout ce travail a pu être valorisé dans diverses publications à l’issue d’une participation active à plusieurs colloques et revues thématiques portant sur l’évolution des milieux humides et la géohistoire des paysages fluviaux, dont :
- Deux articles dans Zones humides Infos n°95-96, 2018, et 2020
- Actes du colloque Valeurs et usages des zones humides, Bailleul, 2017
- Actes du colloque Géohistoire de l’environnement et des paysages, CNRS, 2019
- Actes de la journée d’études sur la vallée de l’Escaut, décembre 2019
- Journée de la Fédération des Parcs naturels régionaux, Paris, La Défense, 2019
- Séminaire Ramsar France, Amiens, 2019
En outre, le travail historique mené a été reconnu « Recherche innovante » par la Fédération des Parcs naturels régionaux de France qui a souligné l’originalité de la démarche, intégrant la recherche comme un atout pour le développement du PNR Scarpe-Escaut.
Conclusion et perspectives
Le site Ramsar « Vallées de la Scarpe » est désormais labellisé depuis le 02 février 2020. Dans cette perspective, le travail de collecte des données historiques et archéologique a été utile entre autres pour justifier la délimitation du périmètre, renforcer l’intérêt de préserver ces milieux et valoriser leur histoire auprès de la communauté scientifique, de la délégation Ramsar, et du grand public.
Un besoin de mieux connaître l’histoire pour comprendre l’actuel…
Le croisement des données anciennes et actuelles est essentiel pour les acteurs du territoire et a de multiples intérêts :
- Fournir une meilleur compréhension de la patrimonialité des zones humides ;
- Mieux cerner les enjeux de gestion et de valorisation de ces socioécosystèmes ;
- Favoriser la sensibilisation et l’appropriation des habitants, élément indispensable pour faire vivre le label Ramsar, faire cohabiter les usages multiples et protéger ces milieux.
L’intérêt de l’histoire et de l’archéologie dans les missions du parc naturel régional
Ce travail conjoint entre les acteurs du territoire et les chercheurs a permis de fournir une meilleure compréhension du territoire actuel et valoriser la patrimonialité des zones humides de Scarpe-Escaut. La géohistoire constitue ainsi un outil d’étude et de valorisation dans milieux humides afin de mieux cerner les enjeux contemporains, au sein desquels les notions d’héritage et d’hybridité sont essentielles pour comprendre la construction des paysages d’eau sur la longue durée.
L’acquisition de nouvelles données et la synthèse de celles-ci ont été un atout pour le projet de labellisation RAMSAR des vallées de la Scarpe et de l’Escaut, puisqu’il a permis de mettre en avant les valeurs sociales et culturelles dans le dossier de candidature et d’éclairer la définition du périmètre de projet par rapport au périmètre historique où se sont déployés ses milieux, renforçant ainsi l’importance d’intégrer les données d’hydrographie historique dans les plans de gestion des milieux.
La Journée mondiale des zones humides, une occasion de réaliser des actions culturelles
Depuis quelques années, le Parc naturel régional Scarpe-Escaut propose en partenariat avec les acteurs du territoire des animations pour promouvoir les milieux humides auprès des habitants. Il a notamment organisé des café-débat, des conférences ainsi que des visites des sites emblématiques pour valoriser l’histoire de ces milieux humide, et les liens étroits entre patrimoines fortifié, minier et patrimoine environnemental, caractéristique des paysages de la région Hauts-de-France.
Fig. 11 : Visite des douves du Château de l’Arsenal par Lionel Droin archéologue, avec les animateurs du parc et le grand public (Cliché : M. Bouret)
Les apports du volet historique et culturel dans les projets de valorisation à venir
Depuis la labellisation, le groupe de travail sur l’histoire et les patrimoines liés aux milieux humides se poursuit et a été de nouveau réuni en février 2021. En parallèle, un chargé de valorisation et médiation des patrimoines liés à l’eau et aux milieux humides, Romain Hecquet, a été recruté en 2021 pour avancer plus concrètement sur ce projet et chercher des financements spécifiques permettant la réalisation d’une exposition sur le thème « Hommes et zones humides en Scarpe-Escaut. Pratiques et usages depuis le Moyen Âge », qui a été récemment inaugurée lors du séminaire Ramsar France organisé le 22 octobre à la Cité des Congrès de Valenciennes :
Fig. 12 : Les 11 panneaux de l’exposition sur l’histoire des milieux humides qui illustre « comment l’usage des milieux humides a changé depuis le Moyen Age et combien notre regard, autrefois hostile, a évolué pour aujourd’hui les protéger ». Source : PNR Scarpe-Escaut, novembre 2021.
Le souhait du Parc est maintenant de valoriser ces recherches de manière opérationnelle et appliquée auprès du grand public, pour mettre en avant la richesse et le caractère essentiel des zones humides au-delà de l’aspect « biodiversité », en imaginant différents projets de valorisation (fresque historique, sentier de découverte, projet numérique innovant), en partenariat avec les acteurs et institutions culturelles régionales, dont la DRAC Hauts-de-France.
Références bibliographiques
Deudon, Laëtitia, Duhayon, Gérald, Heude, Jacques, Leroy, Gilles, “Les apports de la démarche géo-historique dans la gestion et la valorisation actuelles de l’environnement et des territoires : exemple du Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut”, in Valette, Philippe, Carozza, Jean-Michel (éd.), Géohistoire de l’environnement et des paysages, Paris, CNRS Editions, 2019, p. 359-370.
Bouret, Mathilde, Deudon, Laëtitia, “La géohistoire, un outil pour la labellisation Ramsar?”, Zones humides Infos, n°95-96, automne 2018, p. 23.
Deudon, Laëtitia, “Une géohistoire de l’aménagement de la Vallée de l’Escaut” in Minette Franck, Verleene, Sébastien (éd.), Habiter l’inondable. Penser l’inondation comme une opportunité de projet de territoire, en vallée de l’Escaut, en Tournaisis et ailleurs, Vaulx, chapitre d’ouvrage, UCL-LOCI (Ecole d’Architecture), Tournai, 2018.
Deudon, Laëtitia, « La géohistoire des zones humides de la vallée du Haut-Escaut : usages, mutations et enjeux, du passé au présent », Actes du colloque international de Bailleul Valeurs et usages des zones humides, Documents phytosociologiques, hors-série 2019, vol. 12, p. 137-148
Deudon Laëtitia, Bouret Mathilde, « Géohistoire des zones humides des Vallées de la Scarpe et de l’Escaut », La recherche, levier d’innovation dans les Parcs naturels Régionaux, communication, Paris-La Défense, 1er octobre 2019.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Corinne HÉLIN (22 novembre 2021). La géohistoire des vallées de la Scarpe et de l’Escaut, un atout pour la labellisation Ramsar. Nordoc'Archéo. Consulté le 5 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/seyq
